Oh que oui,

Il faut dire que certains sont les rois des questions bizarres, ou même à côté de la plaque. Mais bon tant que c'est en rapport avec le cours on répond et on répéte....

ça c'est de l'exposé Cidtheo :p ... Etant prof de FLE (Francais langue Etrangére ), j'ai rarement eu un pétage de plomb car quand tu enseignes une langue, tu es plutôt heureux de voir que tes étudiants suivent et te posent des questions... même dans un français approximatif !



Du coup, le pétage de plomb intervient surtout quand s'abat un silence de mort sur ta classe et que tu parles tout seul pendant uen heure et demi !

Cher (chère) COuic,



il est possible de "perdre la boule" mais c'est rarement à cause des élèves. Je m'explique :



1ère possibilité

lors d'un cours, il y a une digression, le débat et les questions s'écartent du sujet : à toi de limiter les interventions des élèves en leur expliquant pourquoi ce n'est pas le moment d'y répondre (pas le temps, trop complexe pour l'instant, ...). Dans ce cas, tu stoppes le questionnement des élèves. PROBLEME REGLE.



2nde possiblité

les questions sont bien centrées sur le sujet mais elles fusent : des questions différentes ou alors une même question répétée sous diverse forme. Dans le premier cas, les élèves semblent curieux, cela est flatteur : l'enseignant y répond normalement sans que cela soit un poids et arrête d'y répondre dès qu'il juge le moment opportun (voir 1ère possibilité). PROBLEME REGLE. Dans le second cas, c'est que ton explication ne convient pas aux élèves : là encore plusieurs voies, l'explication donnée est trop compliquée ou mal exprimée ou alors la question posée ne l'est pas d'une manière correcte (à toi donc d'aider les élèves à la reformuler) : une fois la bonne question posée, la bonne réponse est développée. PROBLEME REGLE.



Toutefois cela n'empêche pas deux phénomènes de coexister parfois : la fatigue de l'enseigant en fin de semaine, de trimestre, de journée tout simplement et le désir inconscient des élèves de faire durer l'échange pour éviter le cours.



Si malgré tous tes efforts, les questions continuent de fuser mieux vaut changer ton angle d'attaque : en primaire, tu changes de matière du tac au tac (j'exagère un poil ^^) , dans le secondaire, tu lâches le frontal pour la maïeutique ("laccouchement de l'esprit" cher à Platon -si mes souvenirs sont corrects-) : à toi de prendre la direction du questionnement pour amener les élèves à intégrer les données de ton cours. L'attention des élèves est détournée et toi tu as réussi deux choses : faire passer les connaissances malgré tout et stopper le flot de questions.



Si tu souhaites plus de détails, n'hésite pas ! Et bon courage !!!

je ne suis pas enseignante mais surveillante et oui, il m'arrive de perdre la boule quand nos chers "angelots" m'harcelent de questions.

heureusement, cela n'arrive pas souvent!